Aujourd’hui, dans nos sociétés contemporaines, le conflit est perçu très négativement. Pourtant, le conflit fait partie de la vie. Il est impossible d’être toujours d’accord avec l’autre, sauf si un des deux protagonistes s’efface complètement, ce qui finit généralement par une séparation ou un conflit majeur car la personne soumise accumule du ressentiment.

 Selon une enquête de la Cégos , 88% des managers français estiment que la gestion des conflits fait partie de leur quotidien. Plus incroyable, les dirigeants d’entreprise passent 40% de leur temps à gérer des conflits.

 La résolution de conflits au travail apparaît comme un sujet majeur dans les entreprises. La prévention des conflits devrait être une préoccupation essentielle de tout dirigeant d’entreprise. Il faut faire en sorte que le conflit ne pénalise pas l’entreprise et ne détériore pas la santé des salariés et du dirigeant.

Le conflit doit au contraire permettre de mettre en oeuvre une amélioration de la qualité des produits et services, de la santé et sécurité au travail. La créativité doit s’exprimer. Pour cela, il faut absolument régler le conflit par la communication.

Le conflit n’est pas le problème, puisque c’est un phénomène constitutif de toute relation. C’est le comportement face au conflit qui constitue peut constituer un problème si la situation dégénère.

Un conflit qui dégénère va se transformer en querelle et pourra provoquer de la souffrance et empêcher la relation de se développer positivement, d’être productive et épanouissante pour les partenaires et l’entreprise.

Pour cela, il faut permettre aux partenaires de comprendre ce qui se passe en eux, chez l’autre et entre eux (dans la relation) et d’identifier leurs comportements pouvant amener à un conflit. Ceci afin de leur permettre d’identifier rapidement une situation « conflictuelle » et également de conduire la relation, et non d’être conduite par elle.

Des études ont permis d’identifier les comportements constructifs ou destructeurs en situation de conflits.

Parmi les comportements positifs, nous avons : la capacité de prendre du recul, l’expression de ses émotions, l’adaptabilité…

Parmi les comportements destructeurs : le refus de toute concession, le refus d’exprimer son ressenti, le refus de communiquer, le fait de cacher son ressenti, de vouloir gagner à tout prix.

Pour mettre fin au conflit, il faut faire intervenir un coach, un psychologue d’entreprise ou un médiateur.

 Si une personne refuse de rencontrer l’autre, ce n’est plus un conflit, mais plus probablement une manipulation qui se termine généralement devant le juge.