Le chef d'entreprise et l'Etat providence

Le code du travail

En 1970, le code du travail comptait 400 pages, en 2010, 1450 pages. Nous en sommes aujourd'hui à 3000 pages avec la jurisprudence qui est essentielle à connaître et les commentaires. Ce n'est pas le code qui grossit le plus vite, mais la situation a été jugée si grave que le chef de l'état a commandé un rapport. Ce rapport remis en 2013 montre l'urgence de réformer. Il fait le lien entre lois et normes techniques et montre combien il est préférable de mettre en place des démarches volontaires. Dans le domaine du droit du travail cela impliquerait de remplacer plus de la moitié du code du travail par une démarche volontaire de certification OHSAS 18001. Les entreprises certifiées selon cette norme bénéficieraient à minima d'un à priori favorable en cas d'attaque prud'homale. Nous en sommes loin, les magistrats n'ont pas la moindre idée de ce que contient cette norme et de sa valeur probante. J'en a fait l'expérience à la Cour d'Appel de Paris. Une avocate a centré sa plaidoirie sur le fait que l'entreprise était certifiée selon OHSAS 18001 ce qui prouvait que les revendications de la salariée n'étaient pas crédibles. Malgré cela mon entreprise a été condamnée. J'avais l'impression que l'avocate parlait l'hébreu. La juge n'avait manifestement aucune notion du référentiel.

Le code du travail a été écrit par les organisations syndicales et les partis politiques de gauche, c'est à dire essentiellement par le parti communiste et la CGT. Pour ce faire, ces organismes ont eu recours à des avocats de gauche dont le plus célèbre est Me Paul Bouaziz. Si vous êtes face à cet avocat, Vous n'avez aucune chance car il connait toute la jurisprudence, les subtilités et forme les juges. Vous ne comprendrez rien aux accusations qu'il formera contre vous au point de penser qu'il parle à une autre personne en fait, il énonce des textes de porter générale, des articles du code et des horreurs qu'ils vous impute dans le seul but de vous faire condamner. Que vous soyez coupable ou innocent n'a strictement aucune importance. Les juges appliquent son droit du travail, sa jurisprudence et ne vérifient aucune de ses affirmations. Si vous dirigez une grosse entreprise qui a les moyens, il faut payer vite et quitter la France. Si vous êtes un petit patron, la meilleure solution est l'euthanasie. Cette solution définitive est bien plus douce que l'enfer dans lequel va vous entraîner ce ténor du barreau. il connait dans le moindre détail toutes le modalités de la souffrance au travail, toutes les subtilités du harcèlement et peut d'un trait de plume, d'une phrase transformer aux yeux des juges, des médecins, l'employeur le plus exemplaire en monstre. N'espérez même pas l'accuser de dénonciation calomnieuse, il fait plaider des stagiaires!

Les ténors du barreau en droit social forment leurs confrères aux nouvelles avancées du droit du travail ainsi que les médecins du travail qui sont devenus le bras armé des attaques des avocats de gauche contre les patrons de PME. C'est  dans le domaine de la souffrance au travail que la plupart des affaires sont traitées et gagnées par les avocats d'extrême gauche.

La souffrance au travail est en effet totalement impossible à prouver, c'est parole contre parole et dans ce jeu, le  salarié manipulateur gagne à tout les coups. Des DRH des grosses sociétés ont parfaitement intégré l'arme de destruction massive que constitue une revendication purement imaginaire de souffrance au travail et mettent en oeuvre des processus pervers de souffrance au travail qui ne laissent pas de traces juridiques ou qui pire sont conformes à la loi. Réciproquement, des salariés manipulateurs harcèlent de petits chefs d'entreprises jusqu'à les faire craquer puis les stigmatisent devant les prud'hommes pour obtenir des indemnités très élevées qui les conduiront immanquablement au dépôt de bilan. Les plus faibles disparaîtront vaincus par la maladie. Les plus forts deviendront des rebelles et n'auront plus que deux mots en têtes, deux maux pour la France: la défiscalisation étal délocalisation. 

Ces processus pervers ont un coût extrêmement élevè pour la société: disparition d'entreprise, licenciement de salariés honnêtes, destruction de familles entières, frais de sécurité sociale qui couvrent des accidents de travail sans fondement, indemnités chômage pour des démissions déguisés en licenciement sans cause réelle et sérieuse, voir si le salarié est parfaitement bien conseillé poursuite de l'arrêt de travail ou de l'accident de travail au delà du licenciement et cerise sur le gâteau rente à vie de la sécurité sociale. On note que de telles rentes sont obtenues même si la sécurité sociale a pris conscience qu'elle a été manipulée car elle doit se couvrir et de se fait protéger le salarié escroc.

Le code du travail est une insulte à la devise de la république française "liberté, égalité, fraternité".

Le code du travail entrave la liberté d'entreprendre et d'embaucher puisque une entreprise ne connait pas l'avenir et que l'avenir économique d'une entreprise est de plus en plus incertain. Le chef d'entreprise français doit automatiser au maximum et embaucher le moins possible du fait de l'incertitude et du coût d'un licenciement. Le CDI qui devrait être la règle devient l'exception ce qui prive les salariée de perspectives stables et de pouvoir facilement acheter un logement. Le secteur de l'immobilier et du bâtiment s'en ressent. Le code du travail est donc une entrave à la liberté de tous les citoyens, patrons ou salariés.

Le code du travail est inégalitaire. Il est sensé défendre le salarié faible contre le patron fort. Il fait le contraire, il favorise le salarié manipulateur et le patron voyou contre le chef d'entreprise modèle et les salariées impliquées dans leur travail. Les étudiants en droit de droite vont naturellement vers le droit des affaires tandis que les étudiants de gauche choisissent le droit du travail. La quasi totalité des avocats en droit du travail et des magistrats de cour d'Appel sont de gauche. Ils ont donc un à priori pour le salarié. Un petit patron de PME qui se trouve attaqué injustement aux prud'hommes doit donc choisir entre un avocat généraliste qui ne connait pas les subtilités du code du travail et perdra à coup sûr ou un avocat en droit social qui le traitera d'emblée en coupable. Cet avocat fera de son mieux pour réduire la peine, voir s'entendra avec l'avocat adverse. Le petit patron aura presque toujours une défense molle face à une attaque dure qui a toutes les chances de le broyer. S'il survit, s'il reconstruit son entreprise, il ne sera plus le même. Il aura acquis une expérience qui lui permettra de se défendre mais à quel prix!

La procédure prud'homale n'est pas enseignée dans les écoles d'ingénieur et de commerce. C'est une lacune qu'il faut combler d'urgence. Il faut que les petits patrons et les salariés sans expérience et donc sans défense aient accès aux mêmes informations que les plus grands avocats et connaissent par avance les procédures qu'ils mettent en oeuvre. Dès qu'une nouvelle procédure est trouvée, il faut informer les justiciables pour qu'ils aient pas un train de retard.

Les avocats cégétistes, communistes, sont à l'affut de la moindre invention des psychologues. Après le harcèlement moral, ils ont mis en oeuvre l'inaptitude à tout poste pour choc psychologique Ils vont désormais récupérer les "burn out ". Des salariés qui travaillent 4 heures par jour vont pour attaquer les petits patrons qui travaillent 80 heures par semaines et eux n'ont pas le droit d'être "burnouté". dans le même temps des médecins urgentistes sous pression n'oseront pas se défendre alors qu'ils sont en première ligne des victimes de la pression qui est mise sur eux. Le manque de moyens des hôpitaux est du au déficit de la assurance maladie qui pourrait être comblé s'il était mis fin aux certificat de complaisance pour lombalgie état dépressif post vacances etc...

Le code du travail est un instrument majeur de la division de la société française. Il a été créé par des avocats qui ont connu le front populaire continuent de prôner la lutte des classes. Il est temps de le brûler au nom de la fraternité de tous les français et de le reconstruire à partir de zéro avec un nombre maximum de 300 pages. La France a besoin d'un code du travail moderne, qui apaisera les tensions et incitera les chefs d'entreprises et les salariés à retrouver la fraternité. Parallèlement à la refondation du code du travail, il convient de mettre en oeuvre des procédures permettant à chaque salarié de recevoir en sus de son salaire fixe un intéressement à la productivité et à la qualité de son travail en relation avec le bénéfice de l'entreprise.

L'idéal communiste  n'a rien à voir avec le communisme de Lénine, de Staline, ou des avocats communistes. Le communisme moderne, c'est de faire que chaque salarié reçoive une juste rémunération de son travail en relation directe avec son apport à la réussite de son entreprise. Le communisme moderne, c'est de faire que chaque membre de la société participe à l'enrichissement du pays. C'est le contraire du communisme archaïque qui incite à la paresse, à l'assistanat, à la mise en oeuvre de manipulations perverses de salariés "consommateurs" de travail égoïstes et jaloux de la réussite de ceux qui se lèvent tôt. C'est le contraire du travail de destruction massive de certains syndicats d'extrême gauche qui montent les français les uns contre les autres avec pour seul résultat la destruction de l'industrie et l'appauvrissement des classes moyennes.