Le chef d'entreprise et l'Etat providence

Le bilan annuel

 Chaque année, le salarié doit réaliser un bilan annuel avec son supérieur hiérarchique et le responsable du personnel. Ce bilan est d'abord le moment de faire le point par rapport aux résultats du salarié, de son évolution, de ses perspectives. Il faut envisager à ce niveau d'éventuels besoins de formation qu'il s'agisse de demandes du salarié ou de l'entreprise. Lors de ce bilan, on remet  au salarié un questionnaire incluant les conditions de travail. Le salarié doit prendre position sur ses conditions de travail, dans le moindre détail, sur ses relations avec ses collègues, la hiérarchie et tous les tiers intéressés. Le salarié doit évaluer sur une échelle adéquate le niveau de stress qu'il subit. Il doit exprimer s'il souffre de troubles musculo-squelettiques. Il doit aussi mentionner s'il a été victime d'actions de harcèlement de la part d'une personne travaillant dans l'entreprise. Il doit enfin attester qu'il ne sent pas en situation de "burn out".

Le bilan annuel est aussi le moment de faire le point sur la satisfaction de l'entreprise et de l'employé. Les relations avec les autres membres du personnel sont évoquées si nécessaire. Il faut vraiment aller au fond des choses.

Il faut suivre l'actualité sociale et détecter sans délai les nouvelles mesures pondues par les avocats de la CGT et les médecins du travail gauchistes pour piéger les employeurs. Le burn out est le dernier d'une longue liste.

Le bilan annuel doit être constitué de telle sorte que le salarié ne puisse pas invoquer ultérieurement un élément de ses conditions de travail qui ne soit pas conforme à son contrat de travail, au droit du travail ou à la convention collective. Il sera demandé au salarié s'il souhaite que des points sont améliorés relativement à sa santé et à sa sécurité au travail.

Le bilan annuel sera signé par le salarié et deux personnes de l'entreprise. Si l'entreprise comporte un représentant du personnel, il est souhaitable qu'il participe aux bilans annuels et qu'il les vise.

Il est évident que les procédures de contrôle relatives à la santé et à la sécurité au travail, au respect du contrat de travail seront renforcées face à un salarié risquant d'attaquer l'entreprise.

Il faut établir une planification et un suivi de toutes les actions demandées par le salarié et acceptées par la direction. Ensuite, au bilan annuel suivant, il faut faire le point sur les actions éventuellement entreprises selon des demandes du salarié.

Le bilan annuel est la meilleure arme du chef d'entreprise pour se protéger des attaques. Aux prud'hommes, un salarié ne pourra pas invoquer un motif de souffrance qui n'est pas signalé dans le bilan annuel pour une période antérieure à ce bilan annuel.